Profitons de la journée nationale de l’hypersensibilité pour regarder tout d’abord la définition qu’il en est fait dans le dictionnaire : « sensibilité exagérée ou extrême ». Son synonyme est hyperémotivité (Larousse).

Par définition, nous sommes dans un rapport étroit avec les émotions. Un hypersensible est donc une personne dont le trait de caractère repose sur une sensibilité accrue du monde qui l’entoure, ressentant ce que d’autres ne ressentent pas et percevant ce que d’autres ne perçoivent pas. L’hypersensible est émotionnellement plus réceptif et est très souvent fatigué de tous les stimuli extérieurs. Il pense à tort, devoir traiter toutes ces informations qui lui parviennent, ce qui peut être source d’angoisse, et même de panique.

Dans ce monde où tout doit être rationnel et expliqué selon des normes, l’hypersensible n’est alors pas compris dans son comportement et ses réactions hors norme. Malheureusement, cette incompréhension le pousse à se considérer comme étant anormal. Mais qu’est-ce que la normalité ?

L’incompréhension de la société vis-à-vis de l’hypersensible l’isole et le pousse à suivre un certain comportement pour pouvoir s’intégrer, ne plus paraitre si différent des autres, à prendre sur lui et contenir l’expression d’une émotion qui pourrait déranger. Il est souvent expliqué que l’hypersensible est dicté par la peur d’avoir peur. Je partage cet avis qui témoigne de la volonté de l’hypersensible de s’intégrer dans ce monde qui le juge. En devant camoufler ses émotions pour exister en société, l’hypersensible finit par avoir peur que ca lui échappe, peur de montrer son anormalité, peur d’avoir peur.

Vouloir et se motiver pour être ou paraître, ce n’est pas exister tel que nous le souhaitons sincèrement. Je reste convaincu que l’hypersensible, au plus profond de lui, n’est pas quelqu’un qui a peur d’avoir peur, mais plutôt quelqu’un qui a peur de ne plus avoir peur. Peur de ne plus ressentir et percevoir, peur de ne plus être sensible à ses intuitions. Car c’est bien de cela qu’il s’agit ; Pour que l’hypersensible puisse mieux vivre au quotidien, il lui faut se fier à ses émotions, donc à ses intuitions, et accepter d’être exclu du conformisme sociétal qui souhaite le voir entrer dans une case.  

La sophrologie est-elle adaptée à l’hypersensible ? A mieux que quiconque, sans aucun doute ! La pratique de la sophrologie permettra une meilleure compréhension, et donc, meilleure gestion des émotions. Elle favorisera une meilleure compréhension et acceptation de soi, tout simplement !

Si vous souhaitez un suivi sophrologique pour apprendre à mieux vivre avec votre hypersensibilité n’hésitez pas à me contacter !